[Cité-jardin de Gerland, Lyon 7e]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP03451 006
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Cité-jardin de Gerland (Lyon 7e). Victor-Adrien Robert et Auguste Chollat, architectes ; 1924-1930.
historique En vue des prochaines tranches de réhabilitation de la Cité jardin de Gerland, la ville de Lyon prévoit la désignation d'un éventuel nouveau maître d'oeuvre ainsi qu'une accélération des travaux.
historique Décomposés en cinq tranches, les travaux de réhabilitation de la Cité jardin à Gerland, dans le septième arrondissement, vont bon train. Ces ensembles d'immeubles, édifiés entre 1924 et 1930, offrant des conditions de logement plutôt sommaires à leurs locataires, font l'objet de rénovations complètes afin de se redonner un aspect présentable. Dépourvus de chauffage et munis d'anciennes installations électriques, la plupart de ces appartements n'étaient pas équipés de salle d'eau. La ville de Lyon, propriétaire des murs, a donc fait sur ce projet un effort financier de 120 millions de francs pour réhabiliter l'ensemble de la cité. Déjà fort avancés, les travaux en sont aujourd'hui [en 1991] à leur deuxième tranche, la première étant déjà livrée avec 45 logements. Achevée en 1994, cette opération prévoit près de 550 logements, dont plusieurs adaptés aux handicapés, pour une répartition de 120.000 francs environ par logement. Le programme des travaux concerne les bâtiments, avec le ravalement des façades, la reprise des toitures, mais aussi l'installation de réseaux gaz et électriques, le chauffage, la création de salles de bain ainsi qu'un système de ventilation mécanique. La difficulté de ces différents types de travaux provient des interventions nécessaires dans des appartements déjà occupés. Ces installations nécessitent des méthodes de travail assez diplomatiques, ce qui a suscité une sélection appropriée des entreprises intervenantes par Alain Dussauchoy, délégué aux travaux et marchés publics. Pour les personnes âgées, la ville de Lyon propose un placement dans des maisons spécialisées pendant la durée de réfection de leur habitation. Les parties communes sont, elles aussi, incluses dans cette opération avec, entre autres, la réfection des cages d'escaliers, le changement des colonnes (eau, gaz, électricité, chutes) et surtout l'installation d'ascenseurs, point sur lequel insiste M. Blanc, gérant social du patrimoine locatif de la ville de Lyon : "C'est sur la demande du maire de Lyon que des ascenseurs, initialement non prévus, seront mis en place. Le facteur social de cette décision est la prise en charge complète par la ville de Lyon du coût de cette installation. A la veille du lancement de la tranche 2 bis, la ville de Lyon désire accélérer les travaux devant la pression des demandes de logements. "Il faut que les travaux sur les différents blocs se chevauchent, sinon il y aura du retard dans les dates de livraison. Quant au maître d'oeuvre pour les phases trois et quatre, il n'est pas encore choisi. Il n'est pas question de remettre en cause le cabinet Archigroup, actuel maître d'oeuvre des tranches en cours, mais on estime qu'il est bon de remettre un peu de concurrence à mi-projet. De plus, de nombreux grands espaces séparent ces immeubles. On veut faire traiter cet ensemble à travers une compétition de concepteurs, désignés sur appel de candidatures, prenant en compte l'installation d'aires sportives faisant partie du DSQ (Développement social des quartiers). Trois candidats ont été retenus et on attend leurs projets, incluant un mur d'escalade, des jeux pour enfants, deux murs d'entraînement de tennis et un mini-foot déjà existant". Source : "Les travaux de la Cité jardin" / Damien Duperray in 20 février 1991, p.6.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 21 négatifs.
note bibliographique Inventaire général du patrimoine culturel Auvergne Rhône-Alpes (dossier IA69004484). [En ligne] : https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/IA69004484 (consulté le 01-04-2024).

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